Overblog
Suivre ce blog Administration + Créer mon blog
20 mai 1993 4 20 /05 /mai /1993 12:09

 


Nouveau Choeur


Le blog du choeur "Claye Vocale" est à présent desactivé.
Si vous désirez connaître les programmes, l'activité, et toutes les 
informations sur les concerts du

"Festival de Musique de Claye-Souilly"
et du Choeur "Odyssées" (qui a remplacé le Choeur "Claye-Vocale")


rendez-vous sur le blog
festivalclaye.over-blog.com

ou cliquez
ICI



 Carthage


Le voyage récent du Chœur « Claye Vocale » en Tunisie (8-17 mai 2008) a été une découverte pour beaucoup de choristes et d'accompagnateurs : découverte d'une histoire tourmentée, de sites archéologiques le plus souvent négligés par les touristes pressés, de paysages grandioses notamment dans le Sud et de Tunisiens dont l'accueil chaleureux a frappé chacun d'entre nous. Découverte aussi d'un lieu chargé d'histoire - celui-là même où le Chœur a eu le bonheur et l'honneur de donner un concert mémorable - : la  cathédrale Saint Louis (maintenant connue sous le nom d'Acropolium depuis qu'elle n'est plus un lieu de culte), lieu supposé de la mort de Louis IX (Saint Louis) de retour de croisade.

Pour prolonger les souvenirs inoubliables de ce voyage vers une terre à la fois exotique et amie, voici quelques lectures qui pourront permettre à chacun de connaître encore mieux Carthage, ville mythique qui continue à frapper tant d'imaginations à cause de son destin tragique : être rayée de la carte du monde par l'épée et par le feu.

Les lecteurs pourront consulter « Les Cahiers de Science et Vie » parus en avril 2008 avec d'excellents articles d'historiens consacrés à « Carthage "La cité qui fit trembler Rome"». Pour la consultation, cliquer ICI . Documents exceptionnels pour mieux comprendre pourquoi Carthage et Rome se sont affrontées pendant des décennies et pourquoi Carthage et Hannibal ont finalement perdu la bataille à la suite de la troisième guerre punique (149-146).

Pour prolonger ces réflexions sur le sort de la cité, il faut également lire le magnifique récit du journaliste Daniel Rondeau intitulé tout simplement Carthage (éditions Nil, mai 2008). Ce ne sont que 179 pages mais 179 pages de poésie, de descriptions d'un lyrisme poignant, de réflexions philosophiques sur le sort de l'humanité, sur la grandeur et la décadence du monde ancien et du monde actuel. Les emprunts aux philosophes, aux historiens de l'Antiquité (Tertullien, Hérodote, Thucydide, Polybe, Apulée, Virgile, le grand Saint Augustin des Confessions) mais aussi aux écrivains et aux poètes de l'Orient et de l'Occident (Flaubert et sa célèbre Salambô, des poètes et des écrivains arabes) ne doivent pas décourager  le lecteur car, sous la plume de Daniel Rondeau, tout s'éclaire, tout s'imbrique, comme une mosaïque qui devient tableau. Ainsi le passé permet de comprendre les guerres du présent et les souffrances actuelles de certains peuples. 

Enfin, comment oublier les derniers mots de ce récit dont la simplicité et la profondeur ne peuvent que toucher : « La Méditerranée nous convie à un art de vivre. Dans le silence de Carthage, écoutons ce cœur qui n'a cessé de battre. Il nous rappelle qu'il ne faut pas escamoter l'Histoire. La nuit cruelle n'est jamais loin du jour. »


Voir aussi l'histoire de Carthage en cliquant ICI

 


Impressions tunisiennes (suite).


TUNIS LA BLANCHE


Tunis la blanche grimpe et s'étale le long des collines. La chaleur l'écrase dès la fin du printemps. Mais le souffle de la mer n'est jamais loin.

Dès l'aube, Tunis vibre au rythme des voix mêlées des muezzins et des klaxons intempestifs des voitures qui la réveillent chaque matin. Elle s'anime alors et la foule se presse dans les bus surchargés, le métro, les taxis jaunes brinquebalants qui sillonnent la ville jour et nuit. Elle se déverse dans la médina - foule de touristes pressés et de tunisois faisant leurs emplettes -. Foule bigarrée, bariolée. Tour de Babel où s'échangent des informations dans toutes les langues. Lieu labyrinthique où l'on se perd pour mieux se retrouver. Labyrinthe aux mystères cachés derrière les lourdes portes cloutées aux belles couleurs safranées, azurées. Senteurs âcres ou sucrées des souks, couleurs vives des épices. Chéchias, burnous, voiles noirs ou colorés.

Tunis la blanche est une symphonie de couleurs, de parfums suaves ou épicés, d'odeurs mêlées, de musiques orientales lancinantes comme celle du malouf andalou nostalgique et poignant que l'on entend sur toutes les radios, dans tous les taxis mais aussi dans tous les palais tunisois au moment du Ramadan. 
Dans Tunis la blanche bat le cœur d'un pays chaleureux et attachant. Comment ne pas y revenir ?




Vues du tophet de Carthage dans le quartier de Salambô.
Cet ancien cimetière punique est maintenant un l
ieu de paix et de méditation
envahi d'herbes folles, de coquelicots, de capucines,
de papyrus, de câpriers et de grenadiers.
Ci-dessus le symbole de Tanit, déesse tutélaire de la cité avec Baal Hammon
.




Vue partielle des ports puniques (ici le port militaire, circulaire)
dominés par l'ex cathédrale Saint Louis sur la colline de Byrsa.
Conçus au 4e s. a. J.-C. selon un ingénieux dispositif,
le port de commerce et le port militaire
(qui pouvait accueillir près de 220 embarcations de 60 rameurs)
étaient la clé de la suprématie des Carthaginois
.




Villa romaine à péristyle dite de la "volière"
avec en arrière plan le golfe de Tunis 
dominé par la montagne de Bou Kornine (deux cornes
).





Thermes d'Antonin  construits de 145 à 162 ap. J. C.
avec la splendide colonne du frigidarium.
Cette colonne de 20 m de haut supporte un chapiteau corinthien
en marbre blanc de 4 tonnes.
L'ensemble pèse 50 tonnes
.





Bougainvilliers, jasmins, roses : tout Carthage embaume, au gré des saisons. La végétation enlace amoureusement les pierres à la gloire déchue. Mais Carthage est toujours là, sous les pieds des touristes et dans le cœur de chaque visiteur : dans son musée, sur l’esplanade de l’acropole de Byrsa qui domine le golfe de Tunis, dans l’ombre majestueuse du Bou Kornine aux deux cornes embrumées ou resplendissantes dans la clarté du matin, dans le Tophet de Salambô, dans le parc luxuriant qui entoure les Thermes d'Antonin. S'y promener est un régal pour les yeux et pour l'esprit


Marie-Hélène Caspar 


Pour revenir sur la page "Dernières Nouvelles", cliquez  ICI

 

 

 

 

Partager cet article
Repost0
1 mars 1993 1 01 /03 /mars /1993 11:08

Nouveau Choeur


Le blog du choeur "Claye Vocale" est à présent desactivé.
Si vous désirez connaître les programmes, l'activité, et toutes les 
informations sur les concerts du

"Festival de Musique de Claye-Souilly"
et du Choeur "Odyssées" (qui a remplacé le Choeur "Claye-Vocale")


rendez-vous sur le blog
festivalclaye.over-blog.com

ou cliquez
ICI



----------------------




La Ferme thérapeutique de Sidi Thabet (région d’Ettadhamen près de Tunis) a été ouverte en 2006 pour permettre aux enfants handicapés d’origine modeste de se réinsérer dans un espace spécialisé, rassurant et formateur.  Depuis sa création, de nettes améliorations ont déjà été constatées sur les jeunes qui y ont été accueillis.

 

OBJECTIFS

 

Sur le plan social

  • Assister les familles de la région par l’accueil de leurs enfants handicapés
  • Créer un espace d’intégration où il sera possible d’organiser des manifestations mixtes et ouvertes (visites, journées portes ouvertes, expositions, etc.).

Sur le plan pédagogique

  • Libérer les enfants d’une éducation classique souvent insuffisamment adaptée à leur condition et les intégrer dans un espace naturel, convivial, agréable et adapté à leurs capacités.
  • Les rendre progressivement autonomes par l’acquisition d’habiletés manuelles et les préparer à une insertion professionnelle dans le milieu agricole au moyen d’ateliers de formation.

Sur le plan environnemental

  • Créer un espace naturel agréable qui servira d’exemple en matière de sensibilisation à la protection de l’environnement et au développement durable.
  • Organiser des manifestations écologiques dans lesquelles le jeune handicapé et sa famille seront sensibilisés à l’importance de l’environnement et à la nécessité d’en prendre soin.

Sur le plan économique

  • Approvisionner les divers centres de l’Association pour la Formation et l’Insertion des Handicapés créée en 1999.
  • Approvisionner d’autres associations travaillant dans le même domaine que l’AFIH en produits issus de la Ferme dans le but d’en assurer la pérennité.

La Ferme accueille actuellement 30 enfants et adolescents handicapés. L’objectif est de porter ce nombre à 60 puis à 90. 12 personnes gèrent le centre et encadrent les enfants.

 

Une grande partie du terrain (7 hectares) attenant au bâtiment principal (400 mètres carrés) est consacrée aux activités agricoles (158 oliviers, amandiers et autres arbres fruitiers, potagers, serre de 400 mètres carrés pour la floriculture, irrigation – grâce à une station de pompage d’eau -, élevage d’ovins, de chèvres, de poules). Il y a également 10 ruches.

 

Le projet d’agrandissement des installations et de la capacité d’accueil est en cours de réalisation. Il porte sur les réalisations suivantes :

  • extension de la Ferme avec 4 salles de classe supplémentaires
  • installation d’un système de goutte à goutte sur les 7 hectares pour que la Ferme devienne autonome et rentable
  • mise en place du département d’équinothérapie avec achat de plusieurs chevaux (la relation entre le handicapé et le cheval étant très forte et structurante)
  • achat d’une voiture utilitaire pour répondre aux besoins quotidiens de la Ferme.

Le but du concert organisé le vendredi 9 mai 2008 à l’Acropolium de Carthage par différents Lions Clubs tunisois avec le Chœur « Claye Vocale », concert placé sous le Haut patronage de l’Ambassade de France, et en présence de M. Yves Albarello, député-maire de Claye-Souilly, est donc de réunir les moyens de financement nécessaires à l’extension des espaces fermés pour permettre aux enfants d’avoir également des activités à l’intérieur des bâtiments.

 

 

 

 
 
 
 
 

Photos : Marie-Hélène Caspar 








 

Partager cet article
Repost0
15 février 1993 1 15 /02 /février /1993 17:17

Choriste du Choeur "Claye Vocale"






Nouveau Choeur

Le blog du choeur "Claye Vocale" est à présent desactivé.
Si vous désirez connaître les programmes, l'activité, et toutes les 
informations sur les concerts du

"Festival de Musique de Claye-Souilly"
et du Choeur "Odyssées" (qui a remplacé le Choeur "Claye-Vocale")


rendez-vous sur le blog
festivalclaye.over-blog.com

ou cliquez
ICI
  

 Chroniques et anecdotes d'un voyage annoncé



Pourquoi, en ce jour du 8 mai 2008, quitter un coin de France ensoleillé pour atterrir très loin sous un ciel gris ? Eh bien, pour aller chanter en Tunisie. Depuis le temps que Marie-Hélène nous en parlait. Nous y sommes !


Nous nous installons dans le super hôtel Ramada à Gammarth. La piscine semble très agréable, mais nous n'aurons pas le temps d'en profiter.
 
Dans un salon de l'hôtel, après le repas, nous sommes quelques-unes, en bonnes élèves, à improviser une petite répétition privée en vue du concert du lendemain.



Vendredi, à l'aube (enfin vers 9 heures), nous partons vers Tunis, sa médina et ses souks. Quel plaisir de déambuler face à ces étalages multicolores, devant  ces monceaux d'objets les plus divers, à essayer de dénicher le petit cadeau inédit ...
  Les gazelles et les gazous font avec plaisir la découverte du marchandage... Pas cher, pas cher ici, moins cher qu'ailleurs...



Puis ce sera la découverte du palais du Baron  d'Erlanger, du village tout blanc et bleu de Sidi Bou Saïd où nous dégustons de délicieux bricks. Après la visite des ruines de Carthage, des termes d'Antonin, sous un soleil  resplendissant, fini le tourisme, répétition pour tout le choeur.

 
A l'intérieur de l'Acropolium de Carthage, les oiseaux s'en donnent à c(h)œur joie. Heureusement pour le concert, il semble que ces escadrons sonores soient partis se coucher... Nous aurons beaucoup d'auditeurs, un public adorable et enthousiaste. Nous finissons la soirée à la Soukra, près de Carthage, et  sommes touchés par la gentillesse de nos hôtes, les membres du Lions Club, qui n'en finissent pas de nous remercier d'être venus, à nos frais, chanter pour la Ferme Thérapeutique (nous y avons trouvé grandement notre compte !). Chacun recevra en porte-bonheur un petit poisson, souvenir de ce concert exceptionnel !


Le lendemain, visite de la mosquée de Kairouan où les femmes ne peuvent entrer dans la salle de prière. Un homme nous asperge d'eau bénite à la fleur d'oranger (très agréable) et saisit mon appareil photos pour prendre l'intérieur. J'aurais deux photos inédites ...  pour 1 dinar !

Nous apprendrons vite que la Tunisie est le  pays du dinar : 1 dinar pour les photos, pour les valises, pour ... pour ...  Mais est-ce très important pour nous qui jouons les touristes ? Tous sont aimables, serviables, gentils ...

Pour aller à El Jem, nous empruntons des routes un peu cahoteuses. Les oueds qui débordent l'hiver en sont la cause. Nous traversons des champs de figuiers de Barbarie.  En descendant du car, la vue de ce troisième amphithéâtre au monde, avec ses galeries superposées, ses gradins, son arène, ses bougainvilliers qui courent le long des pierres, est extraordinaire ! Quelques chants et nous voilà déjà repartis.


Nous rentrons vers Tunis. Tout au long de la route, il y a des champs d'oliviers, des cigognes dans leur nid juché sur des poteaux. « Tut tut » : notre chauffeur utilise beaucoup son klaxon ! et nous voilà dépassant un camion empli d'œufs. Nous n'avons jamais vu ça en France! Vite, chacun se précipite pour faire une photo. Notre guide se moque de nous: " Vous êtes comme les japonais, vous prenez n'importe quoi en photo ! ". Il n'a  pas tout à fait tort ...

Dimanche.  Ce matin, le soleil semble nous avoir un peu oubliés pour la visite du site archéologique de Dougga. Quel dommage de faire cette visite sous une pluie diluvienne ! Les ponchos, les sacs plastiques sur la tête, les parapluies où l'on se serre à deux ou trois, sont de sortie ! Imperturbable, notre guide nous promène à travers les ruines avec toujours des explications super intéressantes. Les photos prises ont un voile de  brume de pluie mais avec beaucoup de charme.

Après avoir chanté sous la  terre, sous la  mer (voir les épisodes précédents), nous essayons de  "chanter  sous la pluie". Encore une grande première ! Mais peu concluant. Dégoulinant sous la pluie, Nabucco ne restera pas dans les annales. C'est vraiment une journée sous le signe de l'eau car même dans le car il y pleut de grosses gouttes !

Le délicieux déjeuner avec du marcassin à Teboursouk nous réconforte et nous redonne du tonus pour continuer vers le musée du Bardo  qui retrace l'histoire archéologique de la Tunisie.

Ce musée est fabuleux L'état de conservation,  la quantité et la variété des tableaux en mosaïques  sont fabuleux. Les découpes de dentelles de pierre, les plafonds décorés en bois d'ébène, les sols  sont extraordinaires.

Allez « curioser » nous conseille notre guide. Nous passons dans ce musé un moment, trop court, mais inoubliable.

Nous dînons dans un palais de la médina, Hammoudi Pacha, accompagné d'un groupe de musiciens . Si le repas  est très classique, le décor est somptueux : ancien patio avec des mosaïques au mur.

Pour notre guide, Samir, très érudit,  « Toute rencontre est un souvenir  ». Nous n'oublierons pas ses sages paroles. Demain, certains retrouvent le chemin de Claye, les autres plus chanceux iront dans le Sud tunisien où d'autres aventures nous attendent.

Ce lundi matin, très très tôt, pendant que des choristes ou accompagnateurs dorment encore, d'autres se préparent à prendre l'avion à Tunis pour Djerba .

Après avoir emprunté la chaussée romaine, route qui relie Djerba et le continent, petit tour  dans Djerba, à Guellela : village de potiers avec achat obligatoire du « chameau magique » !

Puis visite de la synagogue El Ghriba.

Retour à l'hôtel où nous profitons du soleil pour aller nous tremper les pieds dans la mer.




Le lendemain, sur la route de Tataouine : quelques restes de chars calcinés datant de la dernière guerre ; bien sûr photo oblige et en groupe, les hommes pour nos souvenirs.



Puis découverte des gorfas de Douiret et du village troglodyte de Chénini avec son ksar géant. Les paysages sont époustouflants, magnifiques. Devant ces paysages désertiques et grandioses, l'on se sent tout petits. Les appareils photos ne chôment pas !

 

A Matmata, selon un proverbe, « les vivants vivent sous les morts ». Par un tunnel, on accède à une cour en forme de puits circulaire. Tout autour, un désert de sable très fin, comme de la poussière. Nous en profitons pour remplir une petite bouteille qui sera étiquetée : sable du désert, pour les collections !

Voici Douz, village considéré autrefois comme la dernière étape avant le désert. Pour le folklore, nous enfilons tous une djellaba, un chech noué sur la tête et nous voilà grimpant sur un dromadaire. C'est haut ! et ça balance ! Le photographe officiel est là. Les Tunisiens ont le sens du commerce !

La traversée du Chott El Jerid (lac salé asséché) est très impressionnante. Au loin, on y voit trembloter un lac, une palmeraie qui ne sont en fait que des mirages. Un paysage lunaire.
Quelques « stations d'essence » (essence venant illégalement de Libye) jalonnent notre parcours : enfin, si un amoncellement de bidons sur le bord de la route en plein soleil peut s'appeler ainsi !

A Tozeur, seconde ville du Sud tunisien, après une ballade dans un parc, puis un zoo avec un guide aux yeux charbonneux et très volubile (Action ... action), nous aurons le temps de profiter de la piscine de l'hôtel où choristes et accompagnateurs se retrouvent pour faire trempette ensemble. Nous apprécions tous ce moment de détente ! Puis nous dînerons dans le superbe palais  Dar Cherait.

Dans la  palmeraie de Tozeur, une des plus grandes de Tunisie, les cultures se font sur 3 étages : les palmiers, les abricotiers ou grenadiers puis les légumes et les fruits : tomates, fraises ou luzerne tout en bas.
Pour notre dernier jour, ce sera en 4x4, très confortable et avec un chauffeur sympa qui papote avec nous, que nous découvrirons les oasis de montagne. Que c'est agréable quand il n'y a pas le barrage de la langue !

« Souriez : vous êtes à Chebika », village situé sur une sorte de plate forme qui domine la gorge de l'oued. Sous un soleil torride, nous ferons une petite escapade infernale dans un paysage désertique et très escarpé ! Nous arriverons un peu essoufflés et avec des couleurs aux visages ! Puis ce sera Tamerza et sa grande cascade. C'est étrange de voir de l'eau fraîche couler ainsi dans ce pays si aride.

Voir des femmes qui portent des cruches d'eau, voir les puits creusés pour récupérer de l'eau très chaude et qui est refroidie dans des sortes de minuscules aqueducs et voir toute l'eau des piscines des hôtels ... me semble un paradoxe. Mais il est vrai que la Tunisie vit beaucoup du tourisme.

Ce jour de départ, nous remontons sur Djerba, en écoutant dans le car le CD de musique arménienne de Claye Vocale : histoire de nous souvenir que nous sommes un choeur et pas seulement un groupe de touristes. Ce sera encore un petit plus quand nous prendrons le bac pour relier Djorf à Jerba en respirant l'air marin !

Et maintenant, il nous faut retrouver le quotidien avec des souvenirs plein la tête en attendant la prochaine équipée. Mais faisons confiance à notre chef de chœur qui est toujours pleine de projets pour nous ...

 

 

Partager cet article
Repost0